Gold Rush Days in Sacramento

Il y a ça un mois (oui bon, ça va), les filles et moi avons profité d’un week-end prolongé à l’occasion du Labor Day pour partir un peu plus loin que la Bay Area. Le Labor Day weekend est le moment idéal pour visiter Sacramento, capitale de la Californie. En effet se tiennent alors les Gold Rush Days. Le vieux centre de la ville, qui ressemble déjà beaucoup au Far West d’ordinaire, est pour l’occasion recouvert de poussière et de diverses animations pour vous faire replonger au temps de la Ruée vers l’or. Ce fut donc notre première étape du week-end, avant d’aller au Lac Tahoe (dans un prochain article).

Sans titre

Nous avons rapidement décidé de louer une voiture, moins cher et surtout beaucoup plus pratique que le train (je pense qu’il faut que j’écrive un article uniquement sur les transports en commun aux USA, ça vaut son pesant de cacahuètes). On a dû payer presque le double du prix normal car notre bien-aimée conductrice, Sarah, avait moins de 25 ans. Mais avec une voiture remplie à nous 5 et un prix de l’essence qui est seulement la moitié du prix français (j’y reviendrai), on rentrait encore largement dans nos frais.

P1060853

 

Nous voilà parties, vendredi midi, sur les routes de Californie. Nous sommes arrivées en fin d’après-midi dans notre motel, un bon vieux Motel 6, chaîne bien connue de la plupart des gens qui ont déjà fait un road trip aux Etats-Unis. Ce n’était pas le grand luxe, en particulier parce que nous étions 5 dans une chambre pour 4, mais c’était tout de même très correct.

Nous sommes ensuite parties visiter un peu Sacramento, et surtout chercher quelque part où manger. Sur notre chemin, nous avons croisé (pas vraiment par hasard) le Capitole, où siègent le Parlement et le gouverneur de Californie.

La maison de ce cher monsieur pendant 8 ans, donc

La maison de ce cher monsieur pendant 8 ans, donc

Devant un si joli bâtiment, on n’a pas pu s’empêcher de prendre des photos, plein de photos :

P1060618 P1060613P1060622

cimg7439P1060635

Quelques autres photos de Sacramento.

P1060649 - Copie P1060652 P1060650

P1060653

Puis direction le mall en centre-ville. Les magasins était fermés, mais l’enseigne clignotante d’un Johnny Rockets nous a attirées comme des papillons. Aux Etats-Unis, les fast-foods sont rois, on se doit donc de les tester tous (oui oui, c’est un devoir). La bouffe était bonne, mais ce que j’ai surtout retenu, ce sont les dessins au ketchup que les serveuses exécutent en 3 secondes. J’ai 5 ans, je le vis bien, merci !

P1060662 P1060660

A la recherche d’un endroit pour boire un verre avant de retourner à notre motel, nous avons été bien déçues. Un vendredi soir à Sacramento n’est pas des plus passionnants… Peut-être que nous n’avons pas été dans les bons quartiers, mais bon, pas un seul bar en centre-ville, c’est quand même bof (Lille, tu me manques). Mais ce n’était pas bien grave, nous étions toutes fatiguées, donc une soirée filles dans notre chambre n’était finalement pas plus mal.

Après une bonne nuit de sommeil, nous avions bien besoin de nous exploser le ventre à nouveau. Et le hasard fait tellement bien les choses que juste en face de notre Motel 6 se trouvait une IHOP, International House of Panckakes. Rien que le nom, c’était déjà le grand amour. Pas facile de choisir dans la carte longue comme un jour sans pain, mais, bien motivées, on a réussi quand même.

1234922_10151821214442350_12804144_n

Une fois les batteries rechargées, on est allées vers le vieux Sacramento, qui était quand même la raison principale de notre présence. Et bien on n’a pas été déçues ! Alors certes, c’est très kitsch et touristique, mais qu’importe ! La poussière sur les routes permet de s’y croire (un peu). Tout y était : les calèches, les « policiers » en uniforme d’époque, les gens costumés… Les bâtiments, eux, sont là toute l’année, dans ce style si particulier. Sacramento s’est en effet développée grâce à la Ruée vers l’or.

P1060674

P1060695 P1060693

P1060690P1060709 P1060699 P1060714 P1060686 P1060720
P1060687 P1060691 P1060692 P1060684 P1060682 P1060679
Evidemment, on avait bien envie d’enfiler des tenues Gold Rush nous aussi. Et les rois du marketing et de l’attrape-touriste nous on entendues, sous la forme d’un photographe qui nous propose 4 photos costumées. Je vous laisse imaginer le bordel pour choisir les robes, 4 filles et tellement de possibilités… Finalement, robes de femmes aux mœurs légères, décor saloon-kitsch et plumes dans les cheveux, ça a donné ça (pardon pour la qualité moisie, cliquez pour agrandir) :

1185766_10201324180899477_397932790_n DSCN0300
DSCN0301 20130906_193931

Je suis complètement fan, c’est dit.

Nous nous sommes ensuite séparées en 2 groupes, celles qui voulaient passer l’après-midi au mall et celles qui préféraient un musée sur la Californie. Même si le shopping et moi, on est plutôt copains, je trouvais ça dommage d’aller dans un centre commercial identique à ceux qu’on trouve partout le choix n’a donc pas été très difficile. Le musée était plutôt sympa, quoique plutôt bordélique et manquant un peu de logique. Mais il y avait plein de trucs pour enfants, et comme j’avais toujours rêvé de construire un éléphant en papier, ça tombait bien (et c’est bien connu, il y a beaucoup d’éléphants en Californie).

P1060731 P1060732

Nous n’avons passé qu’environ 24h à Sacramento, mais honnêtement je ne suis pas sûre qu’il y ait énormément de choses à faire. La ville, et en particulier le centre, méritent qu’on y passe un jour ou deux. En fin d’après-midi, on donc retourne dans notre voiture pour aller jusqu’au Lac Tahoe, deuxième destination de notre week-end. Si tout va bien, je n’attendrai pas un mois pour le prochain article… 

Allez, en bonus, un des plutôt nombreux prêcheurs aux USA. Culture choc…

P1060727

 

GO SPARTANS !! American football games

Bonjour à tous !

J’ai réussi à vaincre ma flemme pour vous écrire un article qui, pour une fois, ne parle pas de voyage mais d’une expérience, disons, « culturelle », j’ai nommé : les matchs de football américain.

Le premier match de la saison se jouant « à la maison », on ne pouvait pas louper ça. Les SPARTANS de SJSU rencontraient les chépluskoi (une guêpe, peut-être ?) de Sacramento State. Bien évidemment, nous étions de tout cœur avec nos chers spartiates. Ne me demandez pas le lien entre San Jose et Sparte, j’ai cherché mais pas trouvé… En tous cas c’est plus sympa qu’un bouledogue ou autre bébête pas très sympa, le résultat est visuel ce qui tombe bien quand, comme moi, on aime être corporate et porter des fringues aux couleurs de l’école (ce qui est tout à fait banal ici) (bref, je m’égare). La veille, nous sommes allées glâner des tshirts moches mais gratuits :

1239408_10151814963017350_961511301_n P1060574

Histoire d’être vraiment corporate, je n’ai pas pu m’empêcher de peinturlurer mes extrémités digitales aux couleurs de SJSU, avec le spartan en bonus sur le pouce.

P1060571 P1060581 P1060536

Nous nous sommes donc rendues au stade, en cherchant en chemin des gens pour nous expliquer les règles, histoire de faire semblant de s’intéresser un peu au jeu. Je pense que vous pouvez imaginer qu’une bande de jeunes filles, étrangères de surcroît, n’a pas eu beaucoup de difficultés à trouver moult volontaires pour leur faire découvrir ce nouveau monde. Pour ce qui est des règles, je ne vais pas tout raconter ici, mais c’est pas ultra dur à comprendre (en tous cas pas quand on est habituée au rugby haha).

P1060537

Une fois arrivées eh bien, c’est tout comme dans les films. Le grand stade, pas très beau mais plutôt grand (30.000 places), les cheerleaders, et bien évidemment, les joueurs. Mais attention, pas une dizaine par équipe. Il y a environ UN MILLION de joueurs dans chaque camp, qui se tournent les pouces sur le banc (oui, au moins). On m’explique que chaque école a une équipe pour l’attaque et une pour la défense, plus une de chaque en cas de blessure. Au final, ça doit faire entre 40 et 50 joueurs de chaque côté. Avant même que le match commence, on se demande si c’est vraiment fatiguant, puisqu’ils peuvent tourner autant qu’ils veulent (enfin je crois).

P1060542

Le banc d’une seule équipe

Et une fois commencé, mes craintes se confirment un peu. Le football américain, soyons honnêtes, est un sport de chochottes. Voilà, c’est dit. Amis US, pitié, ne me tapez pas ! Ce qui se passe, c’est qu’il y a TOUT LE TEMPS des pauses. Entre chaque action, on a un bon petit moment de latence, et il faut ajouter à cela les temps-morts. Au final, ils ne courent pas tant que ça, les bougres. Bon après c’est peut-être simplement l’impression que ça donne vue des gradins, je n’sais pas. N’empêche que je pense que c’est plus fatiguant d’être une cheerleader, à enchaîner les pirouettes et les bringuebalements (oui, ce mot existe) de drapeaux tout au long du match. Match qui dure 4×15 minutes, soit près de 3h à cause des multiples pauses.

P1060586 P1060553 P1060544

Par conséquent, le jeu en lui-même est un peu boring. Avec ces pauses toutes les 30 secondes, on a tendance à regarder ailleurs, sauf qu’après c’est pas facile de raccrocher. En effet, plutôt qu’un sport comme tous les autres où l’action est facile à repérer (trouver le monsieur qui court avec une balle, c’est plutôt universel), les Américains préfèrent un jeu où, dans un même mouvement, chaque joueur va faire un gros câlin (un peu violent tout de même) à son vis-à-vis, dans un grand élan d’amour fraternel. En gros, c’est le bordel.

P1060540 P1060588

Bon, en lisant ça, on se demande bien ce que je suis allée faire là-bas… Et bien en fait, même si le football américain n’est pas terrible, les matchs de football américains valent le coup d’aller y pointer le bout de son nez. C’était quand même plutôt amusant de supporter l’équipe encore mieux que les vrais Américains. Et puis c’est une expérience anthropologique aussi. En vrac, quelques trucs à savoir sur les matchs de football…

Les hot dog races, c’est normal. Oui, vous avez bien lu. En plein match, 3 personnes vêtues comme des hot dogs sont arrivées sur le terrain, on fait une course, se sont cassé la margoulette et sont reparties, comme ça. Narmol. Et ce n’était même pas à la mi-temps, vraiment entre deux actions, on entend « TIME FOR THE HOT DOG RACE ! » et on assiste, un peu médusés, à ce spectacle très… américain.

P1060583

Partir avant la fin, c’est normal. Ça, c’est un truc un peu tout pourri. En gros, je trouve que les supporters, de quelque équipe que ce soit, sont de mauvais supporters. Ils restent tant qu’il y a un peu de suspens, et quand le match est plié, dans un sens comme dans l’autre, tout le monde s’en va. Le stade se vide à une vitesse impressionnante. On m’a aussi dit que jusqu’à ce que les Spartans deviennent bons, il y a peu de temps, personne n’allait voir les matchs. Dans le genre mauvais esprit, les Américains ne connaissent pas non plus la notion de respect de l’adversaire. Quand les autres passent vers soi, on n’hésite pas à montrer son doigt (et je ne parle pas du pouce) et à insulter franchement. Un peu comme au foot en France quoi. Tout ce que je déteste ! Donc moi j’applaudis tout le monde, quitte à m’attirer quelques regards courroucés (non mais !).

P1060557

Bouge ta tête de là toi

Bouge ta tête de là toi

Crier « NOISE », c’est normal. Afin de distraire l’adversaire, il faut par moment faire du bruit, ce que les cheerleaders nous invitent à faire en brandissant de grosses pancartes avec « NOISE » écrit dessus.Mais au lieu de taper des pieds ou je ne sais quoi, les Spartiates se mettent à crier « Noise ! Noise ! Noise !». J’ai pas encore compris si c’était du second degré où s’ils sont un peu bêtes. Franchement, j’ai des doutes…

Le jeu s’est bien fini puisqu’on a gagné 24 à 0. Par contre je passerai sous silence le feu d’artifice qui était certainement le plus décevant de l’univers.

P1060550 P1060554 P1060573 P1060596

P1060590 P1060610

P1060598 P1060562 P1060608

Malgré ce que j’ai pu dire sur le jeu, c’était quand même super. Tellement qu’on est allés à Stanford la semaine suivante, afin de voir nos chers spartiates jouer (mais perdre). On n’a pas vu grand-chose du campus à part le stade, qui est mieux que le nôtre (en même temps les frais d’inscriptions à Stanford avoisinent les 50.000 dollars par an, hum). Ils ont aussi la mascotte la moins terrifiante du monde, (en compétition avec la banana slug dont j’ai parlé ici) :

P1060865

P1060893

P1060881

P1060872

S’en est suivie une soirée à base de beer pong (oui, encore), de liberté de la fesse (mais pas les miennes) (si vous ne comprenez pas de quoi je parle, obligation d’aller voir ce site), de TWERK (ici on ne parle plus que de ça, si vous ne savez pas demandez à Miley Cyrus…), et de Twister, le tout avec une magnifique vue sur les lumières de la baie de San Francisco.

P1060911 P1060930 P1060964

 

Bon et sinon je tiens à préciser que le football américain est assez nul si l’idée est de se rincer l’œil. On ne voit ni les corps ni les visages, à causes des protections. S’en suivra une grosse déception collective au sujet d’un certain n°17 de Sacramento, très loin d’un Dieu du stade une fois le casque retiré.

 

San Francisco #1

Oui, enfin un article sur San Francisco ! J’ai tout de même attendu presque 2 semaines après l’atterrissage pour aller voir ce qui est pourtant la raison n°1 de ma présence ici. Comme je vous l’avais dit en introduction, San Francisco est très proche de San Jose, ce qu’on peut facilement se faire un day trip et ne pas payer d’hôtel (et le train est très bon marché, 18$ l’aller-retour soit 13,50€).

Alors autant vous le dire dès le départ, ce n’est pas la façon dont j’aurais aimé découvrir San Francisco. En effet, Eva et moi sommes parties pour une journée avec une association étudiante pour internationaux, façon voyage (trop) organisé. Attention, je ne dis pas que j’ai passé une mauvaise journée, au contraire, et je crois que je serais allée voir les coins où nous sommes allées de toute façon. En fait le vrai problème a été le temps. Nous ne sommes partis de San Jose qu’aux alentours de 10h30, donc arrivés vers midi je crois, et nous sommes repartis à 16h40. Ça fait moins de 5h pour découvrir la ville – hum. D’autant plus frustrant que nous prenions le bus, avions environ 1h de temps libre, puis re-bus pour aller ailleurs, et ainsi de suite. Donc pas le temps d’entrer dans les magasins (on ne se fait pas), ni de se perdre, meilleure façon de découvrir une ville. Bon, c’était quand même une très très bonne journée, et finalement visiter ces coins bien touristiques est une bonne façon de commencer à découvrir la ville. Et puis j’ai l’intention d’y revenir bien plus d’une fois au cours de cette année !

Nous sommes arrivées en bus, en voyant sur les bords de la route les painted ladies, ces maisons barriolées bourrées de charme. Impossible d’en faire une photo potable derrière les vitres, vous devrez donc vous contenter de cette photo volée je ne sais plus où :

painted-ladies-houses-1-san-francisco-photo-by-john-ecker

Premier arrêt : le Golden Gate. Evidemment c’était bondé, mais qu’importe, ça fait toujours quelque chose de voir enfin ce qu’on n’a toujours vu qu’en photo. En plus nous avons eu de la chance, le brouillard était présent (comme toujours à San Francisco, surnommée Fog city) mais pas trop, on a donc eu une belle vue sur le pont, la ville et la baie en général.

Construit de 1933 à 1937, il a longtemps été le plus long pont suspendu du monde grâce à ses 2,7 km de long. Si vous voulez vous la péter en soirée, vous pouvez dire que sa couleur est Orange international. Ou alors vous pouvez rappeler qu’il enregistre une vingtaine de suicides par an, à vous de voir.

Un pont n’est pas vraiment une attraction en soi, l’activité première est donc de prendre un milliard de photos, donc les 9/10e sont exactement les mêmes. Je ne cache pas mon côté grosse touriste qui aime les photos de gros touristes. Comme dit la chanson, « des photos de monuments qui sont jamais très belles, mais c’est nous qui l’a fait, c’est pas la carte postale ! ». Florilège :

P1060460

Le Golden Gate (sans blague)

P1060472

La vue sur la ville

P1060445

Alcatraz

CIMG7377

P1060475

On the bridge

P1060471

C’est de toute beauté

P1060455 P1060474 P1060456 P1060450 P1060461

Deuxième étape : le Pier 39.

Il y a une foultitude de jetées à San Francisco, mais je pense que celle-ci, très sympathique au demeurant, est la plus connue/touristique. Les photos sont donc un peu bondées, je m’en excuse.

P1060478 P1060476 P1060482

P1060495 P1060483 P1060488 P1060487 P1060489 P1060491
P1060486

L’objectif principal était de se promener, entrer dans quelques boutiques, et surtout MANGER (vous commencez à me connaître). Un de mes plaisirs quand je voyage est d’engloutir de tester la bouffe locale. Et j’avais entendu parler du Clam chowder comme étant un plat typique de San Francisco. Evidemment, étant dans un coin touristique, ça n’a pas été très difficile à trouver. Par contre ce n’est pas facile à décrire, disons que c’est une soupe avec BEAUCOUP de crème, des espèces de palourdes et dieu sait quoi d’autre dedans, servie le plus souvent dans un gros pain rond. Après quelques minutes de dilemme intérieur (je veux goûter le plat typique – oui mais j’aime pas les fruits de mer – meuf relou), on choisit tout de même de tester. Bien nous en a pris, parce que c’était très bon.

P1060499 P1060502

P1060501P1060500

On a goûté un autre clam chowder en conserve chez des copains, c’est mangeable mais nettement moins sympa, donc je vous conseille d’en trouver (pour pas cher) en ville.

Du Pier 39, on a une belle vue sur Alcatraz.

P1060492

C’est clairement dans ma to-do list, il parait que les visites sont super et peuvent même se faire de nuit pour flipper un bon coup.

Enfin, dernière étape : Union Square. C’est le centre moderne de San Francisco, avec foultitude de magasins et d’hôtels. Pour une fois, je ne vous ferai pas de beaux résumés par quartier, avec anecdotes historico-culturelles (peut-être que ça vous gave d’ailleurs haha), parce que comme je l’ai dit, cette visite n’a pas du tout été approfondie. Je vous ferai donc de meilleurs articles quand j’y reviendrai, pour explorer chaque quartier 🙂

En attendant, je vous balance mes photos :

P1060510

Chinatown

P1060515

Cable car ! 😀

P1060516

Transamerica Pyramid

P1060522

ça grimpe sévère – mes cuisses s’en souviennent

P1060530

Un exemple du style « nouveau vieux » qu’on peut trouver aux USA. ça semble tellement récent que ça ne colle pas du tout…

P1060503 P1060506 P1060518 P1060520 P1060524 P1060527 P1060525 P1060529

A 16h40, retour au bus et à San Jose, avec un sentiment très partagé : la joie d’être enfin venue ici, mais aussi une petite frustration de ne pas en avoir vu plus. A charge de revanche !

Au passage, pour ceux qui voudraient visiter la ville, un conseil : prenez un pull avec vous (ça peut être un hoodie aux couleurs de la fac si vous être corporate comme moi héhé) , même en plein mois d’août. Il n’a pas fait froid toute la journée, c’était plutôt une partie de cache-cache fourbe entre le soleil, les nuages et le vent. On alterne donc les moments où il fait franchement chaud et les moments où on se pèle si on n’a pas été prévoyant. Fourbe, je vous dis.

Je vous laisse avec le bon goût américain :

P1060490

Qui en veut un ? (je suis sérieuse)

Santa Cruz

J’ai l’impression que c’était il y a des siècles, mais il y a 3 semaines, nous sommes allés à Santa Cruz, Sarah, son copain Luca, Eva, Carolin et moi (ce qui fait deux Suisses-allemands et deux Allemandes, avec une Frenchie au milieu – moi, si vous avez tout suivi). Vous entendrez reparler d’elles sur ce blog 😉

Santa Cruz est le repère de beaucoup d’étudiants de San Jose, au bord de l’Océan Pacifique. Arrivés en voiture, on s’est dirigés vers la plage tout de suite après s’être garés. Elle est facile à trouver, puisque sur la plage se trouve un gros parc d’attractions, le Santa Cruz Beach Boardwalk. OUI COMME DANS LES FILMS.

P1060403

P1060391 P1060401

P1060398

C’est d’après Wikipedia, « l’un des plus vieux parcs d’attraction américains toujours en activité ». Il parait que toutes ces attractions sont super, mais nous ne les avons pas testées. En effet le prix de chaque attraction est plutôt élevé (entre 3 et 6 dollars généralement). Le bon plan étant de prendre un pass journée à 30$ et de passer des heures sur les montagnes russes (hâte !) mais nous n’étions là que pour quelques heures, donc pas très intéressant. Aucun regret cependant, puisque c’est si proche que j’ai bien l’intention d’y retourner plus d’une fois !

Arrivés sur le boardwalk, on s’est mis en quête de quelque chose à grignoter, ce qui ne manque jamais ici. Première impression très bonne, parce qu’ils passaient les SPICES GIRLS (vous moquez pas, je sais que vous les aimez aussi).  Puis direction la plage elle-même, qui n’est pas vilaine, en tous cas très clean.

P1060393

P1060405

ça ne se voit pas mais cette bestiole était énorme


P1060404

Saucisses knacki bonjour

Il faisait très beau, donc en aventurières téméraires on a voulu tester l’eau. Bien mal nous en a pris, car elle était vraiment très froide, impossible d’y tremper le nombril. Je crois qu’un mythe s’est brisé pour moi ce jour-là ; quand on m’avait dit que l’Océan Pacifique était réputé pour être plutôt frisquet, je n’y avais pas vraiment fait attention. Et bien voilà, maintenant je le sais, CA PELE SEVERE. Enfin je pense aussi que ça dépend des plages, de la période de l’année, tout ça, mais en tous cas n’espérez pas une eau à 25 degrés.

Autre souci : les algues. L’eau était vraiment sale, pas à cause de la pollution mais à cause de ces fibres sournoises qui adorent s’enrouler autour de vos mollets. Du coup après chaque vague on voit tout le monde secouer ses pieds pour s’en défaire, dans une étrange chorégraphie, avec les lions de mer en fond sonore (on n’est pas allés les voir, une autre fois certainement).

Pas de grosse baignade, pas de montagnes russes… Et personne pour nous apprendre à surfer (je travaille sur la question). Par conséquent nous nous sommes adonnées à notre passe-temps favori : prendre des photos !

CIMG7352 CIMG7351

Carolin, Eva et moi 🙂

CIMG7356 CIMG7355

Les pin-ups 😉

Voili voilou, au final Santa Cruz est un endroit sympa pour s’aérer une journée et profiter de la plage, même si je pense qu’on peut trouver mieux en Californie. A part un frozen yogurt sur le chemin (OUI ENCORE), nous n’avons pas visité la ville, qui vaut peut-être le coup (une mission, comme dans presque toutes les villes californiennes, ou encore le musée du surf, peuvent se visiter).

Comme on m’a reproché de finir mes articles sans bonus (coucou Alinou ♥), j’ai cherché des infos sur la ville, et j’ai trouvé la mascotte la plus ridicule du monde, à savoir celle de l’équipe de basket. Pensez à un animal useless, répugnant et pas du tout impressionnant. Et vous obtenez…

uc-santa-cruz-798804  mascot-550_v2

… La LIMACE. OUI. Un jour, une équipe de basket s’est dit « tiens, on va choisir un animal bien impressionnant. Soyons les Slugs de Santa Cruz » ! L’histoire ne dit pas la quantité de substances illicites englouties ce jour-là. Le résultat, c’est Sammy the Banana Slug. C’est déjà assez énorme en soi (ou alors c’est moi qui me réjouis d’un rien). Mais il y a toute une histoire, que vous pouvez trouver sur le site officielle de cette mascotte incongrue, en gros les dirigeants voulaient le lion de mer comme emblème, parce que ça fait plus sérieux, mais il y a eu toute une lutte des étudiants pour garder Sammy the Banana Slug, qui est régulièrement nommé parmi les meilleures mascottes d’université (oui, il y a des classements pour ça). Voilà, c’était une histoire absolument useless, que je me devais donc de vous faire partager. Ne me remerciez pas.