Love Seattle ! #1

Nous nous étions quittés à Portland, en novembre. Après un rapide trajet en bus, nous voilà à Seattle (Etat de Washington). J’ai eu un coup de coeur pour cette ville ! Elle n’arrive tout de même pas à détrôner San Francisco dans mon cœur, mais elle y est en bonne position.

                  ►Pike place market

Nous commençons notre journée avec notre hôte (voir l’article sur Portland où je parle du Couchsurfing) qui nous fait découvrir Pike place market. Comme le nom l’indique, il s’agit d’un grand marché. C’est sympa, c’est vivant, et surtout il y a moyen de glâner des échantillons à environ chaque stand de bouffe. La joie, donc.

(nous quand on entend « FREE FOOD »)

Parmi les attractions du marché, il y a un marchand de poisson un peu particulier. Les vendeurs se jettent le poisson façon passe de rugby. S’ils se loupent, alors le client a un poisson gratuit !

Autre particularité : c’est à Seattle que se trouve le tout premier Starbucks. On le reconnait par son look rétro. Pas le courage toutefois de faire la queue pour un café qui sera le même que dans tous les autres (et il y a un Starbucks à chaque coin de rue aux Etats-Unis) (surtout à Seattle) (et j’aime pas le café). Mais photo touriste tout même (et ça se voit que je n’ai pas pris de café) :

Enfin c’est au Pike Place Market qu’on trouve le (fameux) Gum Wall ! Comme le nom l’indique, c’est tout un petit bout de rue recouvert de chewing gums. Le résultat ? C’est à la fois joli parce que plein de couleurs et bien dégueu. Au final ça me plait bien tout de même. En parfaites touristes, on a apposé les nôtres, évidemment.

                  ► Downtown et Pioneer Square

Pas grand-chose à dire, si ce n’est que le centre est vivant. Il y a des gens partout, ça fait tellement plaisir ! Beaucoup de villes aux Etats-Unis peuvent être immenses mais avec personne dans les rues. Ici il y a des magasins, ce qui ne va pas de soi (à San Jose, les seuls magasins sont dans les malls hors de la ville).

Il y a même des arbres bleus, qui me mettent une chansons dans la tête ; « ils sont ce que l’on confond le mieux, avec les cieux, c’est merveilleux, les arbres bleus…« . D’ailleurs l’Etat de Washington, dont Seattle fait partie donc, a récemment légalisé le cannabis (et pas seulement le cannabis médical comme en Californie). Du shit légal et des arbres bleus : coïncidence ? JE NE PENSE PAS.

                   ► Space needle

L’attraction phare de Seattle, celle qui dessine la skyline de la ville et qu’on voit sur toutes les cartes postales, c’est la Space Needle. A l’écart du centre, on la rejoint en prenant une sorte de capsule futuriste sur rails. La Space Needle a été construite pour l’exposition universelle de 1962. Nous avons été plutôt surprises par sa taille. Elle n’est finalement pas très grande, elle n’est même pas la plus haute de Seattle. Et si on était très contentes de la voir, parce que c’est toujours particulier de voir en vrai ce qu’on voit en photo depuis toujours, on s’est dit qu’elle n’était pas si jolie, avec sa couleur blanche pas terrible…

Mais ça, c’était avant de la voir de nuit! C’est là qu’elle révèle toute sa beauté de soucoupe volante. En la voyant allumée, je me suis mise à l’adorer ! On s’y est attachées, finalement. Oui, on peut s’attacher à un building, nanmaisoh.

On y est montées de jour. Le prix, autour des 20 dollars, nous a fait un peu mal, mais en même temps, on est pas tous les jours à Seattle, et au moins maintenant, on peut dire qu’on y a été 😀 La vue d’en haut était chouette, même si il y a de meilleurs rooftops pour moins cher à Seattle (j’y reviendrai dans le prochain article!).

                 ► Chihuly Garden and Glass

Un peu par hasard, on est entrées dans cette espèce de musée consacré aux oeuvres d’un artiste qui travaille le verre. Il y avait un prix combiné avec la Space Needle et les revues sur tripadvisor étaient excellentes, alors on s’est dit pourquoi pas, sans vraiment savoir à quoi s’attendre. Et on a tout simplement adoré !!!! Tout était SU-BLI-ME. Les pièces étaient superbes, on ne sait toujours pas comment ce cher Chihuly réussit de pareilles merveilles. La mise en scène et les jeux de lumières étaient parfaits eux aussi.

C’était magique, et on y a passé beauuuucoup de temps. En même temps les photos rendaient si bien (sans même ajouter le mode « couleurs vives ») que c’était compliqué d’ignorer tout ça. On a aussi passé beaucoup de temps (peut-être une heure?) allongées sur le sol de la dernière grande salle, juste à admirer le verre soufflé aux couleurs chatoyantes et la Space needle qui montrait le bout de son nez derrière. Un moment de bonheur et d’amitié, tout simplement 🙂

Il faut savoir que j’ai pris 360 photos uniquement dans ce musée (et plus de 1000 en seulement deux jours à Seattle…). C’est donc légèrement difficile de n’en choisir que quelques unes. Vous avez donc droit à une nouvelle avalanche de photos !

Oui, pardon, ça fait beaucoup… Mais que voulez-vous, rien de re-re-re-revoir ces photos pour la 1000ème fois, je trouve toujours ça aussi magnifique…

Ainsi s’achève notre premier jour à Seattle… Que j’aime d’amour! La suite au prochain épisode article 😉

Bonus du jour : pour toi mon Panousse, parce que je sais que tu me lis 🙂 : quelques cochons que tu n’as pas dans ta collec’

Keep Portland weird #2 – suite et fin

Suite de notre weekend prolongé dans le Nord-Ouest Américain, avec la suite (et la fin) de Portland.

(Vous remarquerez le détail, le journal « The Oregonian », typiquement Portland donc. Ok, vous pouvez aussi remarquer à quoi ressemblent les petits dej » dans les dinners américains ♥)

Une fois les copines arrivées, on refait un tour dans le centre et aux alentours.

Puis l’étape indispensable : Voodoo Donuts !

L’endroit nous avait été conseillé partout : dans les guides, sur tripadvisor, par les locaux… Bref, ces donuts sont mythiques. Tellement qu’il y a la queue pour commander !
L’ambiance à l’intérieur est fun, ça se veut rock’n’roll, et ça marche ! Rien que les noms des donuts sont funky: Triple chocolate penetration, Old dirty bastard, Tex-Ass… Je reste en extase devant le tourniquet de donuts. J’en ai même fait une vidéo (pardon pour la qualité… Mais regardez-moi çaaa) :

Le choix est fifou, l’ambiance est sympa, le goût des donuts est à tomber, et tout ça… Pour 2 dollars. Parfois moins. Imaginez un peu en France un endroit réputé comme celui-là, qui fournit des donuts énormes, pour moins d’1€50… Bref je n’étais que joie.

Et vous savez quoi, j’ai pas fini de vous parler de bouffe. Car une des spécialités de Portland, à ne surtout pas louper si vous y passez, ce sont les food trucks! Il y en a un peu partout dans la ville, souvent en groupe, comme ça :

Chaque baraque a sa spécialité, souvent étrangère. Moi ça m’a permis de découvrir la cuisine de Géorgie (le pays, pas l’Etat US) dont je ne connaissais fichtre rien. Et si on fait un sourire on peut souvent goûter avant aussi 🙂

Le soir, on se met en quête d’un bar avec rooftop pour avoir une autre vue sur la ville. Puisque les rooftops, c’est la vie.

Pour notre dernier jour à Portland nous avons commencé à nous promener autour d’Alberta street. En théorie, c’est ici qu’on ressent le plus l’esprit de la ville (mais on n’a pas eu le temps d’y rester assez, je ne peux donc pas trop juger). Je n’en ai pas encore parlé, mais l’atmosphère de Portland est particulière. C’est à la fois hippie, bobo, alternatif, écolo, relax, artiste… Ce qui se résume dans la devise de la ville : Keep Portland weird ! Là, un samedi matin, c’était tout de même très calme et beaucoup de magasins/galeries d’art étaient encore fermés. 

On passe aussi au Saturday Market, avec plein de jolies choses (et la bonne habitude des américains d’offrir des échantillons de bouffe partout!).

On a ensuite rejoint Anaïs, palienne qui étudie à Reed College, et Joan, américaine que j’avais rencontrée à Lille l’année dernière. Une bonne crêpe plus tard, il nous faut partir pour attraper notre bus, direction Seattle !

J’ai beaucoup aimé cette atmosphère, différente du reste des Etats-Unis. C’est vert, écolo, hippie, relax, alternative… Mais il y a aussi une contrepartie. Je peux me tromper, après tout je n’y suis restée que 3 jours, mais j’ai aussi trouvé que c’était un peu trop calme. Avant midi, c’est presque désert… ça ne m’a pas empêché de beaucoup aimer la ville, et d’avoir envie d’y retourner, mais ça explique que j’aie préféré sa voisine Seattle, plus active et vivante. J’ai aussi confirmé mon bon choix de la Californie plutôt que l’Oregon. Si la ville de Portland a bien plus de charme que San Jose, je peux beaucoup plus voyager là où je suis (rapport à la situation géographique mais aussi à la charge de travail, Reed College et SJSU ne sont pas du même niveau!). Mais je ne veux pas finir sur une touche négative, parce que j’ai vraiment beaucoup aimé Portland, qui a beaucoup à offrir et un charme fou !

J’ai oublié de préciser que tout au long de ce weekend dans le Nord Ouest, on s’est logées en couchsurfing (qui se traduit je suppose par surf sur canapé?). Pour ceux qui ne connaissent pas, ce n’est pas ça :

(mais c’était drôle de prendre la photo)

Ce sont tout simplement des gens qui s’inscrivent sur un site et proposent mutuellement de s’accueillir… gratuitement ! Le confort n’est pas toujours terrible (à Portland nous avons eu le choix entre dormir sur le sol ou sur un canapé livré avec ses puces) mais forcément, se loger gratuitement c’est toujours intéressant, et ça permet de rencontrer des locaux! Qui vous feront parfois visiter la ville, ou vous cuisineront un petit plat si vous êtes de bons hôtes 😉 je parle du couchsurfing parce que j’étais surprise du nombre de gens qui ne connaissaient pas (et accessoirement parce que c’est le gens de concept qui me redonne foi en l’humanité). Bon, on a aussi de moins bonnes expériences (surtout une, à Boston, mais j’y reviendrai), c’est un peu la loterie parfois, mais pour moi ça se tente! Et franchement ça nous a fait économiser beaucoup, que ce soit à Portland/Seattle ou pendant notre Winter break. J’y reviendrai plus tard 🙂

Bon, et en bonus, parce que j’ai vraiment du mal à faire des articles de taille raisonnable, un petit extrait de ce que j’ai pu trouver de chouette dans la librairie Powell’s Books dont je vous parlais dans l’article précédent :

A la prochaine, à Seattle (suivez, un peu) !

Keep Portland weird – Portland #1

De retour pour un article sur Portland (Oregon) ! Je vous préviens, cet article est sans fin. Mais impossible pour moi de choisir moins de photos… Rassurez-vous, le deuxième article sur Portland sera plus court… Pardon pour ceux qui en ont marre de ces avalanches de photo ^^ »

En toute logique, le 11 novembre est férié aux States comme en France (Veterans Day). Qui dit jour férié dit grand weekend, et dit besoin de partir loin !! Seulement le lundi était férié, mais en faisant sauter quelques classes (hum) on arrive à se faire un bon voyage. Je suis partie le jeudi matin à Portland, Oregon. J’ai exploré la ville toute seule, puis Eva et Carolin m’ont rejointe le jeudi soir. On est restées sur Portland jusqu’au samedi soir, et dans la nuit, nous avons pris le bus pour Seattle, où on est restées 2 jours avant de reprendre l’avion le mardi aux aurores. 

Pourquoi Portland ? J’avais beaucoup hésité avec la ville pour ma destination de 3A, donc je m’étais beaucoup renseignée et ça m’attirait beaucoup ! Et puis Seattle est tellement proche que ça serait dommage de la louper. Au final, j’ai même préféré Seattle (j’en étais la première surprise), mais j’y reviendrai.

► Downtown Portland

Le centre de Portland est super agréable, et il ne ressemble pas aux downtown de beaucoup de villes américaines, c’est à dire des bureaux et rien d’autres. Ici, ça fait très européen ! Loin de moi l’idée d’être euro-centrée et de n’aimer que ce qui ressemble à la maison. Mais c’est juste qu’un centre-ville sans magasins ni rien de joli à voir, ça a peu d’intérêt… Il était donc agréable de se promener dans la ville, même si le choc thermique a été assez rude ! Rappelez-vous, la semaine précédente, j’étais en short sur les plages de Santa Barbara. Portland a su m’accueillir avec une bonne grosse drache à la lilloise ! J’ai d’ailleurs acheté un parapluie avant même de quitter l’aéroport. Sur l’ensemble du weekend on a finalement eu de la chance, quelques gouttes par ci par là, une drache ou deux, mais rien de catastrophique, surtout pour une lilloise (alors que le Nord Ouest des USA est bien connu pour ses pluies continues).
Au centre du centre, Pioneer Square, autour duquel se déploient les magasins (et en Oregon = pas de taxes = love).

Puis je déambule un peu partout, toujours dans le centre…

La statue Portlandia, « déesse du Commerce aux allures de Neptune »

Jolie fontaine… sans eau

►Waterfront

L’automne à Portland se mérite (gros manteau) mais vaut le coup. Les arbres prennent des couleurs superbes ! Je suis allée les admirer aux Waterfront (au bord de la rivière, pour les non-bilingues).

Je tiens à préciser que je n’ai pas du tout touché aux couleurs sur ces photos. Même pas un mode spécial sur mon appareil. Just beauty 🙂

L’un des nombreux surnoms de la ville est Bridges city. En effet, Portland est coupée en deux par la Willamette, qui se fait enjamber une dizaine de ponts ponts, pas toujours très jolis d’ailleurs.

► Aerial Tram

J’ai ensuite pris un gros oeuf qui m’a emmenée en haut d’une colline de Portland, où se trouve l’université de médecine. L’intérêt de la balade tient surtout à la vue sur Downtown pendant la montée (qui est d’ailleurs très courte).

►Japanese garden

Prochaine étape : le jardin japonais. Je crois qu’il y en a dans toutes les grandes villes américaines ! Et généralement ils sont très bien. Celui de Portland était particulièrement recommandé, je suis donc allée y faire un tour. Bien m’en a pris, avec les arbres rougis par l’automne, c’était tout simplement sublime !

Par contre j’ai eu un problème pour rentrer… Le jardin se trouve loin du centre, il faut prendre un bus pour y aller… Bus qui ne circule pas dans l’autre sens !!! C’est donc le moment où je pète un peu un plomb. Il me faut marcher près d’une heure jusqu’à la prochaine station de tram, sur une route au milieu de nulle part, dans la forêt. Youpi. ça serait presque pas un problème si la nuit ne se mettait pas à tomber. Me voilà donc toute seule, dans les bois, de nuit, sans aucune source de lumière. J’ai fini par être sauvée par une gentille madame qui m’a prise en stop. En même temps, un article sans galère de transports serait bizarre non ?

►Powell’s library

La dernière étape de la journée : Powell’s library. Il s’agit d’après eux de la plus grande librairie indépendante des Etats-Unis du monde. Tellement grande qu’à l’arrivée, on m’a donné un plan pour m’y retrouver !

On trouve absolument de TOUT ici. Je me suis retenue d’ouvrir trop de livres au risque d’y passer toute ma soirée. Et malgré ça, j’y ai tout de même passé près de 3 heures… Des bouquins d’art ou de voyages à tomber, tous les types de roman qu’on veut, une salle « livres rares » et même un rayon français bien fourni (avec même l’autobiographie de Sarkozy… Personne n’est parfait je suppose, pas même une librairie).

Ma pomme dans le rayon français!

J’ai été super raisonnable, en n’achetant pour moi qu’un petit livre d’insultes. Oui, un livre d’insultes, complètement génial ❤

Hipster time !

Ainsi s’achève mon premier jour à Portland ! Même si le fait d’être toute seule m’a permi de voir beaucoup de choses, j’étais bien contente que les copines arrivent 😉
La suite de notre séjour à Portland dans un prochain article, stay stunned !

Ps : pas de bonus, cet article est déjà bien trop long (sorry about that)