San Francisco #3 : Sunset et autres pérégrinations

Dans le dernier article, on s’est quittés au seuil d’une auberge de jeunesse de San Francisco où Carolin et moi avons créché une nuit. Au réveil, on se lève d’un bon pied, prête à conquérir la ville (non je rigole, on s’est rendormies deux fois après l’alarme, en mode grosses loques). On a réussi à trouver une douche libre, un peu par miracle, puis direction la station Caltrain pour récupérer Eva qui vient nous rejoindre pour la journée. Commence alors un vieux périple pas terrible pour commencer la journée. Déjà, on se perd. J’aime me perdre dans une ville que je connais peu, c’est souvent un bon moyen de découvrir les lieux, mais là c’était vraiment un coin craignos méga moche sans intérêt (sauf si on considère que les junkies qui font du yoga en imitant le coyote ont un intérêt. A vous de voir, je ne juge pas). On a marché presque 1h je crois, avec des coins qui grimpent sévère, le tout sans avoir pris de petit dèj et avec les vessies pleines (car les toilettes étaient tous pris à l’auberge…). Mais au moins, ça nous a permis de trouver une jolie vue sur Downtown, avec ses beaux buildings.

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A San Francisco, les voitures ont des cils. Et des moustaches aussi (si si)

 

On arrive finalement à la station et là… On réalise que (bordel de nouilles) c’est la mauvaise station Caltrain. Un peu désespérées, on repart pour 45 minutes de marche. Heureusement le temps était toujours radieux.

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Une fois le trio infernal reconstitué, on décide de retourner sur les toits, là où j’étais allée la veille mais sans elles. J’avais vraiment envie de leur montrer cet endroit génial et je n’étais pas du tout contre l’idée d’y retourner 🙂


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J’aime prendre des photos de drapeaux, ne me jugez pas

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Probablement un de mes buildings préférés à SF, grosse tendance WTF

On avait envie de voir plein de choses pour l’après-midi : Union Square, Chinatown, Lombard Street (mais si, vous savez, la carte postale avec la serpentine le long d’une pente méga raide), Jardin japonais et finalement Crissy Field (au bord du Golden Gate). Ça c’était la théorie. Sauf que…

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Autrement dit, happées par le salon de vautrage, on est restées un bon moment, si bien qu’on s’est rendu compte que notre joli programme n’allait pas être possible. Du coup on décide de zapper Lombard Street et le Jardin et d’écourter Chinatown. Une prochaine fois !

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On s’est donc rendues à Union Square, dont je vous avais déjà parlé dans le premier article sur SF.

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Ayant un petit creux, on était en quête de quelque chose à grignoter (j’ai l’impression de dire ça à chaque article). Et là, une enseigne attire notre regard : la mythique Cheesecake Factory !

DSCN0207 Notre sang n’a fait qu’un tour ! Par contre le prix des cheesecakes nous a vraiment refroidies. Et encore, on ne savait pas encore que les parts en démonstration étaient plus petites que les vraies. Ça nous a fait un peu mal de payer 8$ (soit le prix d’un ou deux repas) pour une part, mais après tout on en avait beaucoup entendu parler, il nous fallait tester !! On partage nos versions classique, Peanut Butter et Pomme/Cannelle.

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C’est l’une meilleures choses que j’ai mangées, et en même temps j’étais heureuse d’arriver à la fin, les dernières bouchées étaient difficiles tellement c’était sucré !! Les Etats-Unis sont très bons pour vous saturer les papilles, et pourtant je suis vraiment un bec sucré.

Le soleil commençait déjà à décliner un peu, on est donc parties en direction de Crissy Field, espérant un joli coucher de soleil sur le Golden Gate. Pour cela on a traversé Chinatown, mais on était à la bourre, pas le temps de prendre des photos (de toute façon on reviendra). Je n’avais pas réalisé à quel point c’est immense, c’est plus qu’un simple quartier. Tout est adorablement kitsch et pas mal de magasins ne prennent même plus la peine de traduire les enseignes en anglais.

En chemin, le meilleur slogan pour un restau de sushis (Sushi Rock) : What we can’t rock, we roll. 

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Prochaine étape : trouver un bus. La belle affaire. On aurait pu penser que dans une ville aussi touristique que SF, ils auraient pu faire un effort niveau transports. ET BEN NON. Une fois de plus, les bus sont plus nuls qu’un collant filé quand on est en retard.

On finit tout de même par arriver dans les environs de Crissy Field, grand parc connu pour sa jolie vue sur le fameux pont écarlate. Pile à l’heure pour le coucher de soleil !!! Ce qui n’est pas simple car le soleil se couche tôt ici, environ 19h30 quand je suis arrivée (en août), maintenant autour de 18h. C’était certainement l’un des plus beaux sunsets que j’ai eu l’occasion de contempler, même si depuis que je suis en Californie, la concurrence est rude.

Mais je crois que je paye en ce moment mes années passées sous les échelles sans me soucier du mauvais sort. Car mon appareil photo a décidé de décéder, juste là, devant ce paysage magnifique. Fuck le karma. Bon depuis, j’ai acheté 2 autres batteries, parce que la frustration photographique ça va bien 5 minutes. Quelques rescapées tout de même :

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♥♥♥♥

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Vous commencez à reconnaître Alcatraz maintenant ?

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Je savais déjà que j’adorais San Francisco, mais là je suis définitivement tombée amoureuse de la ville. Oui je sais, c’est pas très original, mais comment faire autrement ? Il y a des tonnes de choses à faire et à voir, les gens sont très open, et c’est tellement plus vivant que San Jose. Tout me plait à SF !

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San Francisco #2 : Rooftop and Baseball game

Avec beaucoup de retard (comme d’habitude), un article plein de photos (comme d’habitude) sur cette ville que j’aime décidément énormément : San Francisco (what else ?!). 

L’idée au départ était d’aller voir un match de baseball (dans le genre découverte culturelle, après le football américain). Sauf que j’avais du mal avec l’idée d’aller à SF pour n’y passer que quelques heures, donc j’y suis allée deux jours finalement !
Une fois mon cours de Globalization achevé (je rappelle que je suis en weekend le jeudi à 10h, héhé), nous avons donc sauté dans le Caltrain. A l’arrivée on a commencé par un petit tour autour du AT&T Parc, le stade de baseball, et le port qui l’entoure.

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La deuxième étape de la journée fut sans conteste la meilleure : un (long) tour sur les toits de San Francisco. Je n’ai jamais été aussi heureuse d’avoir rencontré des américains ici!! Je crois que c’est le premier conseil pour toute personne voulant partir à l’étranger : rencontrer des internationaux qui viennent de partout, c’est génial (moi-même j’ai beaucoup de copains d’un peu partout), mais n’oubliez pas de rencontrer des locaux !! Ce sont eux qui vous permettront de faire autre chose que suivre ce que vous guide votre cher Routard. Et ces rooftops en sont le meilleur exemple. Grâce à ça, je crois que j’ai pris l’une de mes meilleures photos jusqu’ici :

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Il s’agit d’un immeuble d’appartements privés, on est donc pas censés entrer ici à moins d’y vivre. Mais Brent, américain donc, savait qu’il y avait moyen de se faufiler et de squatter les toits. Le genre de bon plan qu’on ne peut pas deviner en tant que touriste ! On a donc fait semblant d’être à notre place et d’être de simples habitants de l’immeuble, en croisant les doigts pour que personne ne nous demande ce qu’on faisait là ! Une fois dans l’ascenseur, on souffle un coup, et c’est parti, direction le 40e étage.
Et là et bien… Je n’ai pas de mots. Mais je pense que je ressemblais un peu à ça :

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C’était incroyable, tout à fait le genre de choses qu’on pense voir quand on sait qu’on part aux States. D’autant plus qu’on a eu une chance incroyable ; alors que, rappelez-vous, d’ordinaire il y a toujours un brouillard fraîchou à San Francisco, nous avons eu deux jours de soleil sans aucun nuage. Amazing ! Du coup les photos sont cool (mais pas parfaites parce que je testais mon nouvel appareil photo qu’il me faut encore apprivoiser…).

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Alors que je pensais ne rester sur les toits qu’un quart d’heure environ, nous y avons finalement passé plus de 3h. Mais c’est pas ma faute, il y avait des petits coins aménagés, appelés communément salons de vautrage :

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Comment ne pas se vautrer dedans en contemplant la vue ? Résultat : des heures à simplement se dire qu’on a pris une excellente décision en venant en Californie, et apprécier le moment 🙂

Mais il a bien fallu redescendre tout de même, puisqu’à la base, on était là pour le match de baseball ! Nous sommes donc retournés vers le stade rejoindre le reste de la bande, en attrapant au passage un clam showder à emporter (San Francisco oblige – si vous avez oublié ce que c’est cliquez ici) et là a commencé un LOOONG moment de solitude.

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Non parce qu’il me faut bien l’avouer, le baseball c’est difficile pour une blonde aux neurones en vacances comme moi. Je n’avais pas pris la précaution de checker les règles avant de venir, me disant que de toute façon, on trouve toujours quelqu’un pour nous expliquer. Du coup j’ai passé les 3/4 du match à essayer de déchiffrer ce qui se passait. Je ne comprends pas comment un sport aussi compliqué à saisir peut avoir autant de succès ici. Bien trop de subtilité pour mon petit cerveau pourtant habitué aux 72854 règles du rugby. On a beau m’avoir expliqué 25 fois la même chose, et j’ai beau avoir checké sur Wikipedia en français pour voir si c’était mieux, ça m’a pris facilement 2h pour commencer à saisir les choses (sachant que le match en a duré environ 3). Pour le coup je me suis vraiment sentie idiote. Mais heureusement les gens autour ne me regardaient pas méchamment, c’était plutôt des regards compatissants envers cette pauvre petite européenne perdue chez les ricains.

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Mais au moins, essayer de comprendre les règles m’a permis de ne pas m’ennuyer du tout. Parce que le baseball, c’est looong. Et c’est leeent. Mais vraiment. A côté, le football américain apparaît presque trop rapide. Et si j’avais déjà trouvé que ce dernier était un sport de chochottes, je pense pouvoir dire que le baseball, c’est pire. En même temps quand on sait que les équipes ont un match presque tous les soirs, on se doute bien que ça ne doit pas être méga exténuant non plus ! Par contre je veux bien les croire quand ils me disent que leurs bras et épaules sont tous bousillés, et que c’est très technique. C’est juste lent quoi. Je pense que plusieurs internationaux se sont ennuyés vu le rythme loin d’être trépidant. Mais moi j’essayais de saisir ce qui se passait à chaque balle, donc le challenge me gardait éveillée. Ainsi que cette charmante douche à la bière, une bonne grosse pinte renversée dans les cheveux, ça fait toujours plaisir (OU PAS). 

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Bon c’était tout de même un bon moment, puisque là encore, l’intérêt n’était pas seulement ce qui se passait sur le terrain, mais aussi l’ambiance du stade. Elle était vraiment très bonne, probablement parce que Les Giants (de San Francisco, donc) jouaient contre les Dodgers de Los Angeles, contre qui il y a une méga-rivalité (un peu comme un France-Angleterre rugbystique). Par ailleurs le stade était beau, et situé au bord de la baie, avec donc une belle vue. La petite musique (orgue?) était bien là, comme dans les films. La classique kiss cam aussi, ainsi que des trucs un peu plus WTF comme la strech cam (même principe, sauf que quand on est filmé, on ne s’embrasse pas, on s’étire – pas compris). 

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Au final on a quand même tous passé un très bon moment. Et manger un clam showder pendant un match des Giants, on fait difficilement plus typique 😀 Si on excepte mon air constamment hébété, j’avais presque l’air américaine, avec mon pin’s GIGANTES (en espagnol parce que glané avec une bouteille de tequila – ahem).

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Et puis vous commencez à me connaître, vous vous doutez bien que je me devais d’assortir mes ongles aux couleurs de l’équipe : 

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Ceci est une balle de baseball (si)

DSCN0086Par la suite la plupart des gens sont rentrés à San Jose, seules Carolin et moi sommes restées pour la nuit. On a dégoté une auberge de jeunesse à 20$ la nuit, si c’est pas le bonheur ça ? Bon ok on a dû marcher un peu et ce n’étais pas le grand luxe, mais c’était correct !

Notre deuxième jour à San Francisco dans le prochain article, avec un coucher de soleil dedans. Stay tuned 😉

Hiking in Alum Rock Park

San Jose c’est plutôt sympa, mais ça manque un peu de nature. Du coup on a eu envie d’aller se balader quelque part, sans aller trop loin… Et pour ça, rien de mieux qu’Alum Rock Park ! Situé à l’Est de San Jose, ce parc municipal (donc bien plus petit qu’un parc national, mais très bien quand même) a l’avantage d’être proche et facile d’accès…

Enfin ça c’est ce qu’on croyait !! Naïfs que nous sommes, on pensait que le terminus du tramway, nommé « Alum Rock Park », nous amènerait proche de l’entrée, ou au moins d’une navette… Je ne sais pas comment on a pu oublier que les transports publics aux Etats-Unis étaient plus nuls que de se cogner le petit orteil en écoutant du K-Maro. Arrivés au terminus, on regarde désespérément les bus. Sauf qu’on est dimanche, donc il n’y en a presque pas, et même s’il y en a il faut ensuite marcher près d’1h rien que pour atteindre le parc. Notre but était justement d’aller marcher un peu, mais dans les coins moches de San Jose, sans façon. C’est devenu tellement habituel ce genre de choses avec les transports qu’on est même plus énervés, juste blasés, genre : 

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Du coup on a appelé un copain qui est venu nous sauver en voiture 😀 pour le coup je me suis bien sentie américaine haha. On s’entasse à 9 dans le 4×4, y compris dans le coffre, et on arrive finalement à bon port !

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On s’engage sur un chemin de randonnée un peu au pif qui grimpe pour essayer de trouver un beau point de vue ! Il fait près de 30 degrés sous le cagnard, mais le paysage est chouette, même si c’est, encore une fois, très sec.

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On arrive à un superbe point de vue sur la ville de San Jose et les collines tout autour (très chères collines qui nous permettent d’avoir du soleil en permanence ♥). Vraiment magnifique ! Sauf que mon appareil photo est mort quelques minutes auparavant (paix à son âme, tristesse, damnation, tout ça tout ça). Donc je dois piquer les photos des autres pour vous montrer à quel point c’était WAHOU. Bon ok, ça ne se voit pas tellement sur les photos, imaginez juste que c’est 30 fois mieux que sur les images, et vous y êtes.

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Pour une fois, on avait réussi à réunir (presque) toute la petite bande, c’était donc le moment parfait pour prendre des jolies photos avec un beau panorama (on s’est demandé une minute si on faisait une liberté de la fesse en bonne sciences-piste lilloise qui se respecte, et puis finalement non). Sacré brochette quand même ♥

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Carolin, Eva, Sarah, Hella, « Maddie » and Steph ♥

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Puis nous sommes redescendus,avons traîné dans l’herbe comme des hippies, c’était cool ♥
Je ne sais pas exactement pourquoi ; est-ce le soleil, le fait de prendre l’air, ou d’être avec des gens que j’adore ? En tous cas j’ai ressenti comme un shoot de bonheur, je ne saurais pas trop le décrire, mais j’avais tout au long de la journée un sourire béat accroché vigoureusement à mes lèvres, je faisais des tours sur moi-même en regardant le ciel sans nuages, et je me sentais vraiment comme si j’avais abusé de certaines substances (alors que non, juré). Bref, je crois que j’étais heureuse.

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Wonderful Lake Tahoe

Si vous avez suivi (si non ayez honte), on s’est quittés sur la route entre Sacramento et Lake Tahoe, toujours au cours de notre week end prolongé grâce au Labor Day.

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Nous avions réservé 2 nuits dans un motel au Sud du Lac, tout proche de la frontière avec le Nevada (l’étoile sur la carte).
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Pas de problème majeur sur la route, si ce n’est le GPS de mon téléphone qui nous a fait passer par de petites routes un peu flippantes (rapport au précipice sans barrière – hum). Première impression avant même de descendre de la voiture : c’est beau ! Ça semble beaucoup moins sec que tout ce que j’ai vu pour le moment en Californie. D’ailleurs le Lake Tahoe a récemment été élu plus beau lac des Etats-Unis 🙂

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Le Lake Tahoe est une très bonne station de ski l’hiver (j’ai oublié de préciser que c’était à presque 1900m d’altitude). Rajoutez à cela beaucoup de touristes, et South Lake Tahoe ressemble à un village de sports d’hiver assez kitsch. Mais mignon quand même, avec quelques magasins et des bars sympathiques.

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ET SURTOUT. Une des meilleures glaces de toute ma vie. Je ne sais même plus ce qu’il y avait dedans, du peanut butter et du chocolat certainement… De bonnes glaces avec des vrais morceaux de ce-que-tu-veux dedans, faites devant nous = AMOUR. Malheureusement j’ai oublié de prendre des photos de ces montagnes de calories… Par contre j’ai 70 photos plus ou moins débiles, pendant l’attente (parce que oui, forcément, il y a une queue pas possible pour commander).

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Après un petit cocktail, nous voilà rentrées dans notre motel. Bien plus sympathique que celui de la veille ! Mais nous sommes toujours 3 dans un lit double alors le confort reste relatif. Au moins on n’a pas froid, chaleur humaine-chaleur pas chère, n’est-ce pas.
Dimanche matin, on se lève avec l’idée d’aller se balader un peu autour du lac, en particulier autour d’Emerald Bay. D’après l’office du tourisme, c’est un des points les plus photographiés du coin, et on peut comprendre pourquoi. Malgré le léger brouillard on a réussi à faire des photos sympatoches (merci aux copines à qui j’ai piqué certaines). Je n’en ai pas vraiment d’autres du Lac en lui-même, grâce à mon appareil qui a décidé de piquer un petit somme dans l’après-midi >.<

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On voulait trouver une petite marche d’une ou deux heures pour descendre jusqu’à la plage, mais pas moyen de trouver un endroit pour garer la voiture (=problème d’américains). Nous avons perdu du temps pour trouver un chemin et finalement, nous avons laissé tomber, parce qu’on avait des projets pour l’après-midi aussi (non mais oh). Bon on a quand même pris le temps de prendre des photos, faut pas déconner. 

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Ceci n’est pas un orifice quelconque mais le signe de l’université (un spartan et son casque à pointes, donc)

Pas de marche, mais nos tenues de sportives ne sont pas qu’un leurre, nous avions bien l’intention de faire du sport ce jour-là ! Et pas n’importe lequel : le Stand-up paddling ! Pour cela direction la « plage privée » du motel. Comme le nom l’indique, on est debout sur une espèce de grosse planche de surf (en plus stable) et on pagaye. Les premières minutes sont assez funky, on a l’impression qu’on va chavirer d’une minute à l’autre (et vu la température du lac, c’était pas vraiment dans nos projets). On a appris plus tard qu’il y a différents types de planches et qu’on avait probablement les moins easy… En tous cas après une dizaine de minutes on gérait la fougère. Et ouais.
Concrètement, on ressemblait à ça :

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Mais dans ma tête, c’était ça :

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Je conseille à tout le monde le stand-up paddling, c’est vraiment fun, on se sent libre, et on sent les muscles travailler (haha). Forcément, le cadre magnifique du Lake Tahoe aidait peut-être à rendre ça si bien 🙂

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On a fait les malignes quelques secondes en descendant de nos planches pour faire trempette, mais autant vous dire qu’on avait plutôt hâte de remonter dessus ! Température de l’eau ambiance Berck-sur-mer. Ou Kerpouic. M’enfin vous voyez.

Une fois séchées nous sommes allées faire un tour du côté du Nevada !! Bon ok, nous étions à 300m de la frontière, donc on est un peu loin du road trip. Toutefois on voit vraiment la différence entre Californie et Nevada, puisque la réglementation sur les jeux d’argent dans les deux Etats est différente (Nevada = Etat de Las Vegas, pour poser les choses). Du coup, d’un côté de la route, on a ce petit village d’hiver tout mignon, et sur l’autre trottoir, quatre immenses casinos !

On est pas vraiment des parieuses dans l’âme, mais on n’a pas eu le choix d’y entrer. En effet on voulait manger au Hard Rock Cafe, et pour y accéder, il faut traverser une salle géante (mais vraiment) remplie de machines à sous et autres tables de jeux.

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20130901_182607Honnêtement je n’ai jamais eu envie de parier auparavant, mais il faut bien avouer que c’est sacrément bien fichu, les lumières qui clignottent de partout, et maintenant je peux tout à fait comprendre les gens qui sont tentés (moi la première) ! Mais je me suis contentée de prendre les machines en photo, budget d’étudiante en Californie oblige.

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Le Hard Rock était sympa, si on aime manger en étant entouré d’écrans avec des mecs aux cheveux plus long que Pocahontas. Le burger était excellent, et je tiens à adresser un cœur cœur love particulier au mec qui a trouvé le nom de ce cocktail (avec du Gini donc) :

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D’ailleurs je viens de réaliser qu’il n’y avait pas encore de photo de nourriture sur ce blog… Alors que bon, soyons honnêtes, la bouffe c’est la vie. Et puis je crois que c’est la mode de photographier son burger maintenant (la bise aux hipsters-instagramers). Alors voilà, je me rattrape.

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Shlurp

Ensuite, re-direction la plage privée du motel, pour assister à un feu d’artifice. Oui, rappelez-vous, c’était le Labor Day weekend, donc plein d’événements dans ce genre. C’était bien fichu, la vue depuis notre plage était optimale et des cabanons émettaient la radio locale, qui diffusait la musique assortie au feu d’artifice. Qui était un des plus beaux que j’ai jamais vus !!! Il a duré près d’une demi-heure, avec des feux que je n’avais encore jamais vus. Exceptionnel, vraiment \o/ Ou alors c’est juste parce que les feux d’artifice me font toujours beaucoup d’effet (chacun son truc hein).

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Lundi (férié, donc), départ au matin pour rentrer sur San Jose. Après un troisième passage chez le glacier évidemment (en 3 jours, ça me semble normal). Par contre on n’avait PAS DU TOUT anticipé les bouchons monstres (*boulets*). Non mais franchement les gens, quelle idée de partir au même endroit que nous aussi ?! Tête-à-cul pendant plusieurs heures, on a cru qu’on n’arriverait jamais. Et puis finalement, la joie de voir, en arrivant sur San Jose par l’autoroute, la silhouette familière du CVB, notre chez-nous, après avoir passé un excellent week-end 🙂

Allez, en bonus, les merdouilles qu’on trouve dans les magasins de touristes. Avec des pingouins, bien évidemment ♥

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#psychopathe

Gold Rush Days in Sacramento

Il y a ça un mois (oui bon, ça va), les filles et moi avons profité d’un week-end prolongé à l’occasion du Labor Day pour partir un peu plus loin que la Bay Area. Le Labor Day weekend est le moment idéal pour visiter Sacramento, capitale de la Californie. En effet se tiennent alors les Gold Rush Days. Le vieux centre de la ville, qui ressemble déjà beaucoup au Far West d’ordinaire, est pour l’occasion recouvert de poussière et de diverses animations pour vous faire replonger au temps de la Ruée vers l’or. Ce fut donc notre première étape du week-end, avant d’aller au Lac Tahoe (dans un prochain article).

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Nous avons rapidement décidé de louer une voiture, moins cher et surtout beaucoup plus pratique que le train (je pense qu’il faut que j’écrive un article uniquement sur les transports en commun aux USA, ça vaut son pesant de cacahuètes). On a dû payer presque le double du prix normal car notre bien-aimée conductrice, Sarah, avait moins de 25 ans. Mais avec une voiture remplie à nous 5 et un prix de l’essence qui est seulement la moitié du prix français (j’y reviendrai), on rentrait encore largement dans nos frais.

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Nous voilà parties, vendredi midi, sur les routes de Californie. Nous sommes arrivées en fin d’après-midi dans notre motel, un bon vieux Motel 6, chaîne bien connue de la plupart des gens qui ont déjà fait un road trip aux Etats-Unis. Ce n’était pas le grand luxe, en particulier parce que nous étions 5 dans une chambre pour 4, mais c’était tout de même très correct.

Nous sommes ensuite parties visiter un peu Sacramento, et surtout chercher quelque part où manger. Sur notre chemin, nous avons croisé (pas vraiment par hasard) le Capitole, où siègent le Parlement et le gouverneur de Californie.

La maison de ce cher monsieur pendant 8 ans, donc

La maison de ce cher monsieur pendant 8 ans, donc

Devant un si joli bâtiment, on n’a pas pu s’empêcher de prendre des photos, plein de photos :

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Quelques autres photos de Sacramento.

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Puis direction le mall en centre-ville. Les magasins était fermés, mais l’enseigne clignotante d’un Johnny Rockets nous a attirées comme des papillons. Aux Etats-Unis, les fast-foods sont rois, on se doit donc de les tester tous (oui oui, c’est un devoir). La bouffe était bonne, mais ce que j’ai surtout retenu, ce sont les dessins au ketchup que les serveuses exécutent en 3 secondes. J’ai 5 ans, je le vis bien, merci !

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A la recherche d’un endroit pour boire un verre avant de retourner à notre motel, nous avons été bien déçues. Un vendredi soir à Sacramento n’est pas des plus passionnants… Peut-être que nous n’avons pas été dans les bons quartiers, mais bon, pas un seul bar en centre-ville, c’est quand même bof (Lille, tu me manques). Mais ce n’était pas bien grave, nous étions toutes fatiguées, donc une soirée filles dans notre chambre n’était finalement pas plus mal.

Après une bonne nuit de sommeil, nous avions bien besoin de nous exploser le ventre à nouveau. Et le hasard fait tellement bien les choses que juste en face de notre Motel 6 se trouvait une IHOP, International House of Panckakes. Rien que le nom, c’était déjà le grand amour. Pas facile de choisir dans la carte longue comme un jour sans pain, mais, bien motivées, on a réussi quand même.

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Une fois les batteries rechargées, on est allées vers le vieux Sacramento, qui était quand même la raison principale de notre présence. Et bien on n’a pas été déçues ! Alors certes, c’est très kitsch et touristique, mais qu’importe ! La poussière sur les routes permet de s’y croire (un peu). Tout y était : les calèches, les « policiers » en uniforme d’époque, les gens costumés… Les bâtiments, eux, sont là toute l’année, dans ce style si particulier. Sacramento s’est en effet développée grâce à la Ruée vers l’or.

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Evidemment, on avait bien envie d’enfiler des tenues Gold Rush nous aussi. Et les rois du marketing et de l’attrape-touriste nous on entendues, sous la forme d’un photographe qui nous propose 4 photos costumées. Je vous laisse imaginer le bordel pour choisir les robes, 4 filles et tellement de possibilités… Finalement, robes de femmes aux mœurs légères, décor saloon-kitsch et plumes dans les cheveux, ça a donné ça (pardon pour la qualité moisie, cliquez pour agrandir) :

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Je suis complètement fan, c’est dit.

Nous nous sommes ensuite séparées en 2 groupes, celles qui voulaient passer l’après-midi au mall et celles qui préféraient un musée sur la Californie. Même si le shopping et moi, on est plutôt copains, je trouvais ça dommage d’aller dans un centre commercial identique à ceux qu’on trouve partout le choix n’a donc pas été très difficile. Le musée était plutôt sympa, quoique plutôt bordélique et manquant un peu de logique. Mais il y avait plein de trucs pour enfants, et comme j’avais toujours rêvé de construire un éléphant en papier, ça tombait bien (et c’est bien connu, il y a beaucoup d’éléphants en Californie).

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Nous n’avons passé qu’environ 24h à Sacramento, mais honnêtement je ne suis pas sûre qu’il y ait énormément de choses à faire. La ville, et en particulier le centre, méritent qu’on y passe un jour ou deux. En fin d’après-midi, on donc retourne dans notre voiture pour aller jusqu’au Lac Tahoe, deuxième destination de notre week-end. Si tout va bien, je n’attendrai pas un mois pour le prochain article… 

Allez, en bonus, un des plutôt nombreux prêcheurs aux USA. Culture choc…

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GO SPARTANS !! American football games

Bonjour à tous !

J’ai réussi à vaincre ma flemme pour vous écrire un article qui, pour une fois, ne parle pas de voyage mais d’une expérience, disons, « culturelle », j’ai nommé : les matchs de football américain.

Le premier match de la saison se jouant « à la maison », on ne pouvait pas louper ça. Les SPARTANS de SJSU rencontraient les chépluskoi (une guêpe, peut-être ?) de Sacramento State. Bien évidemment, nous étions de tout cœur avec nos chers spartiates. Ne me demandez pas le lien entre San Jose et Sparte, j’ai cherché mais pas trouvé… En tous cas c’est plus sympa qu’un bouledogue ou autre bébête pas très sympa, le résultat est visuel ce qui tombe bien quand, comme moi, on aime être corporate et porter des fringues aux couleurs de l’école (ce qui est tout à fait banal ici) (bref, je m’égare). La veille, nous sommes allées glâner des tshirts moches mais gratuits :

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Histoire d’être vraiment corporate, je n’ai pas pu m’empêcher de peinturlurer mes extrémités digitales aux couleurs de SJSU, avec le spartan en bonus sur le pouce.

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Nous nous sommes donc rendues au stade, en cherchant en chemin des gens pour nous expliquer les règles, histoire de faire semblant de s’intéresser un peu au jeu. Je pense que vous pouvez imaginer qu’une bande de jeunes filles, étrangères de surcroît, n’a pas eu beaucoup de difficultés à trouver moult volontaires pour leur faire découvrir ce nouveau monde. Pour ce qui est des règles, je ne vais pas tout raconter ici, mais c’est pas ultra dur à comprendre (en tous cas pas quand on est habituée au rugby haha).

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Une fois arrivées eh bien, c’est tout comme dans les films. Le grand stade, pas très beau mais plutôt grand (30.000 places), les cheerleaders, et bien évidemment, les joueurs. Mais attention, pas une dizaine par équipe. Il y a environ UN MILLION de joueurs dans chaque camp, qui se tournent les pouces sur le banc (oui, au moins). On m’explique que chaque école a une équipe pour l’attaque et une pour la défense, plus une de chaque en cas de blessure. Au final, ça doit faire entre 40 et 50 joueurs de chaque côté. Avant même que le match commence, on se demande si c’est vraiment fatiguant, puisqu’ils peuvent tourner autant qu’ils veulent (enfin je crois).

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Le banc d’une seule équipe

Et une fois commencé, mes craintes se confirment un peu. Le football américain, soyons honnêtes, est un sport de chochottes. Voilà, c’est dit. Amis US, pitié, ne me tapez pas ! Ce qui se passe, c’est qu’il y a TOUT LE TEMPS des pauses. Entre chaque action, on a un bon petit moment de latence, et il faut ajouter à cela les temps-morts. Au final, ils ne courent pas tant que ça, les bougres. Bon après c’est peut-être simplement l’impression que ça donne vue des gradins, je n’sais pas. N’empêche que je pense que c’est plus fatiguant d’être une cheerleader, à enchaîner les pirouettes et les bringuebalements (oui, ce mot existe) de drapeaux tout au long du match. Match qui dure 4×15 minutes, soit près de 3h à cause des multiples pauses.

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Par conséquent, le jeu en lui-même est un peu boring. Avec ces pauses toutes les 30 secondes, on a tendance à regarder ailleurs, sauf qu’après c’est pas facile de raccrocher. En effet, plutôt qu’un sport comme tous les autres où l’action est facile à repérer (trouver le monsieur qui court avec une balle, c’est plutôt universel), les Américains préfèrent un jeu où, dans un même mouvement, chaque joueur va faire un gros câlin (un peu violent tout de même) à son vis-à-vis, dans un grand élan d’amour fraternel. En gros, c’est le bordel.

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Bon, en lisant ça, on se demande bien ce que je suis allée faire là-bas… Et bien en fait, même si le football américain n’est pas terrible, les matchs de football américains valent le coup d’aller y pointer le bout de son nez. C’était quand même plutôt amusant de supporter l’équipe encore mieux que les vrais Américains. Et puis c’est une expérience anthropologique aussi. En vrac, quelques trucs à savoir sur les matchs de football…

Les hot dog races, c’est normal. Oui, vous avez bien lu. En plein match, 3 personnes vêtues comme des hot dogs sont arrivées sur le terrain, on fait une course, se sont cassé la margoulette et sont reparties, comme ça. Narmol. Et ce n’était même pas à la mi-temps, vraiment entre deux actions, on entend « TIME FOR THE HOT DOG RACE ! » et on assiste, un peu médusés, à ce spectacle très… américain.

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Partir avant la fin, c’est normal. Ça, c’est un truc un peu tout pourri. En gros, je trouve que les supporters, de quelque équipe que ce soit, sont de mauvais supporters. Ils restent tant qu’il y a un peu de suspens, et quand le match est plié, dans un sens comme dans l’autre, tout le monde s’en va. Le stade se vide à une vitesse impressionnante. On m’a aussi dit que jusqu’à ce que les Spartans deviennent bons, il y a peu de temps, personne n’allait voir les matchs. Dans le genre mauvais esprit, les Américains ne connaissent pas non plus la notion de respect de l’adversaire. Quand les autres passent vers soi, on n’hésite pas à montrer son doigt (et je ne parle pas du pouce) et à insulter franchement. Un peu comme au foot en France quoi. Tout ce que je déteste ! Donc moi j’applaudis tout le monde, quitte à m’attirer quelques regards courroucés (non mais !).

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Bouge ta tête de là toi

Bouge ta tête de là toi

Crier « NOISE », c’est normal. Afin de distraire l’adversaire, il faut par moment faire du bruit, ce que les cheerleaders nous invitent à faire en brandissant de grosses pancartes avec « NOISE » écrit dessus.Mais au lieu de taper des pieds ou je ne sais quoi, les Spartiates se mettent à crier « Noise ! Noise ! Noise !». J’ai pas encore compris si c’était du second degré où s’ils sont un peu bêtes. Franchement, j’ai des doutes…

Le jeu s’est bien fini puisqu’on a gagné 24 à 0. Par contre je passerai sous silence le feu d’artifice qui était certainement le plus décevant de l’univers.

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Malgré ce que j’ai pu dire sur le jeu, c’était quand même super. Tellement qu’on est allés à Stanford la semaine suivante, afin de voir nos chers spartiates jouer (mais perdre). On n’a pas vu grand-chose du campus à part le stade, qui est mieux que le nôtre (en même temps les frais d’inscriptions à Stanford avoisinent les 50.000 dollars par an, hum). Ils ont aussi la mascotte la moins terrifiante du monde, (en compétition avec la banana slug dont j’ai parlé ici) :

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S’en est suivie une soirée à base de beer pong (oui, encore), de liberté de la fesse (mais pas les miennes) (si vous ne comprenez pas de quoi je parle, obligation d’aller voir ce site), de TWERK (ici on ne parle plus que de ça, si vous ne savez pas demandez à Miley Cyrus…), et de Twister, le tout avec une magnifique vue sur les lumières de la baie de San Francisco.

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Bon et sinon je tiens à préciser que le football américain est assez nul si l’idée est de se rincer l’œil. On ne voit ni les corps ni les visages, à causes des protections. S’en suivra une grosse déception collective au sujet d’un certain n°17 de Sacramento, très loin d’un Dieu du stade une fois le casque retiré.

 

San Francisco #1

Oui, enfin un article sur San Francisco ! J’ai tout de même attendu presque 2 semaines après l’atterrissage pour aller voir ce qui est pourtant la raison n°1 de ma présence ici. Comme je vous l’avais dit en introduction, San Francisco est très proche de San Jose, ce qu’on peut facilement se faire un day trip et ne pas payer d’hôtel (et le train est très bon marché, 18$ l’aller-retour soit 13,50€).

Alors autant vous le dire dès le départ, ce n’est pas la façon dont j’aurais aimé découvrir San Francisco. En effet, Eva et moi sommes parties pour une journée avec une association étudiante pour internationaux, façon voyage (trop) organisé. Attention, je ne dis pas que j’ai passé une mauvaise journée, au contraire, et je crois que je serais allée voir les coins où nous sommes allées de toute façon. En fait le vrai problème a été le temps. Nous ne sommes partis de San Jose qu’aux alentours de 10h30, donc arrivés vers midi je crois, et nous sommes repartis à 16h40. Ça fait moins de 5h pour découvrir la ville – hum. D’autant plus frustrant que nous prenions le bus, avions environ 1h de temps libre, puis re-bus pour aller ailleurs, et ainsi de suite. Donc pas le temps d’entrer dans les magasins (on ne se fait pas), ni de se perdre, meilleure façon de découvrir une ville. Bon, c’était quand même une très très bonne journée, et finalement visiter ces coins bien touristiques est une bonne façon de commencer à découvrir la ville. Et puis j’ai l’intention d’y revenir bien plus d’une fois au cours de cette année !

Nous sommes arrivées en bus, en voyant sur les bords de la route les painted ladies, ces maisons barriolées bourrées de charme. Impossible d’en faire une photo potable derrière les vitres, vous devrez donc vous contenter de cette photo volée je ne sais plus où :

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Premier arrêt : le Golden Gate. Evidemment c’était bondé, mais qu’importe, ça fait toujours quelque chose de voir enfin ce qu’on n’a toujours vu qu’en photo. En plus nous avons eu de la chance, le brouillard était présent (comme toujours à San Francisco, surnommée Fog city) mais pas trop, on a donc eu une belle vue sur le pont, la ville et la baie en général.

Construit de 1933 à 1937, il a longtemps été le plus long pont suspendu du monde grâce à ses 2,7 km de long. Si vous voulez vous la péter en soirée, vous pouvez dire que sa couleur est Orange international. Ou alors vous pouvez rappeler qu’il enregistre une vingtaine de suicides par an, à vous de voir.

Un pont n’est pas vraiment une attraction en soi, l’activité première est donc de prendre un milliard de photos, donc les 9/10e sont exactement les mêmes. Je ne cache pas mon côté grosse touriste qui aime les photos de gros touristes. Comme dit la chanson, « des photos de monuments qui sont jamais très belles, mais c’est nous qui l’a fait, c’est pas la carte postale ! ». Florilège :

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Le Golden Gate (sans blague)

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La vue sur la ville

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Alcatraz

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On the bridge

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C’est de toute beauté

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Deuxième étape : le Pier 39.

Il y a une foultitude de jetées à San Francisco, mais je pense que celle-ci, très sympathique au demeurant, est la plus connue/touristique. Les photos sont donc un peu bondées, je m’en excuse.

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L’objectif principal était de se promener, entrer dans quelques boutiques, et surtout MANGER (vous commencez à me connaître). Un de mes plaisirs quand je voyage est d’engloutir de tester la bouffe locale. Et j’avais entendu parler du Clam chowder comme étant un plat typique de San Francisco. Evidemment, étant dans un coin touristique, ça n’a pas été très difficile à trouver. Par contre ce n’est pas facile à décrire, disons que c’est une soupe avec BEAUCOUP de crème, des espèces de palourdes et dieu sait quoi d’autre dedans, servie le plus souvent dans un gros pain rond. Après quelques minutes de dilemme intérieur (je veux goûter le plat typique – oui mais j’aime pas les fruits de mer – meuf relou), on choisit tout de même de tester. Bien nous en a pris, parce que c’était très bon.

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On a goûté un autre clam chowder en conserve chez des copains, c’est mangeable mais nettement moins sympa, donc je vous conseille d’en trouver (pour pas cher) en ville.

Du Pier 39, on a une belle vue sur Alcatraz.

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C’est clairement dans ma to-do list, il parait que les visites sont super et peuvent même se faire de nuit pour flipper un bon coup.

Enfin, dernière étape : Union Square. C’est le centre moderne de San Francisco, avec foultitude de magasins et d’hôtels. Pour une fois, je ne vous ferai pas de beaux résumés par quartier, avec anecdotes historico-culturelles (peut-être que ça vous gave d’ailleurs haha), parce que comme je l’ai dit, cette visite n’a pas du tout été approfondie. Je vous ferai donc de meilleurs articles quand j’y reviendrai, pour explorer chaque quartier 🙂

En attendant, je vous balance mes photos :

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Chinatown

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Cable car ! 😀

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Transamerica Pyramid

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ça grimpe sévère – mes cuisses s’en souviennent

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Un exemple du style « nouveau vieux » qu’on peut trouver aux USA. ça semble tellement récent que ça ne colle pas du tout…

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A 16h40, retour au bus et à San Jose, avec un sentiment très partagé : la joie d’être enfin venue ici, mais aussi une petite frustration de ne pas en avoir vu plus. A charge de revanche !

Au passage, pour ceux qui voudraient visiter la ville, un conseil : prenez un pull avec vous (ça peut être un hoodie aux couleurs de la fac si vous être corporate comme moi héhé) , même en plein mois d’août. Il n’a pas fait froid toute la journée, c’était plutôt une partie de cache-cache fourbe entre le soleil, les nuages et le vent. On alterne donc les moments où il fait franchement chaud et les moments où on se pèle si on n’a pas été prévoyant. Fourbe, je vous dis.

Je vous laisse avec le bon goût américain :

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Qui en veut un ? (je suis sérieuse)

Santa Cruz

J’ai l’impression que c’était il y a des siècles, mais il y a 3 semaines, nous sommes allés à Santa Cruz, Sarah, son copain Luca, Eva, Carolin et moi (ce qui fait deux Suisses-allemands et deux Allemandes, avec une Frenchie au milieu – moi, si vous avez tout suivi). Vous entendrez reparler d’elles sur ce blog 😉

Santa Cruz est le repère de beaucoup d’étudiants de San Jose, au bord de l’Océan Pacifique. Arrivés en voiture, on s’est dirigés vers la plage tout de suite après s’être garés. Elle est facile à trouver, puisque sur la plage se trouve un gros parc d’attractions, le Santa Cruz Beach Boardwalk. OUI COMME DANS LES FILMS.

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C’est d’après Wikipedia, « l’un des plus vieux parcs d’attraction américains toujours en activité ». Il parait que toutes ces attractions sont super, mais nous ne les avons pas testées. En effet le prix de chaque attraction est plutôt élevé (entre 3 et 6 dollars généralement). Le bon plan étant de prendre un pass journée à 30$ et de passer des heures sur les montagnes russes (hâte !) mais nous n’étions là que pour quelques heures, donc pas très intéressant. Aucun regret cependant, puisque c’est si proche que j’ai bien l’intention d’y retourner plus d’une fois !

Arrivés sur le boardwalk, on s’est mis en quête de quelque chose à grignoter, ce qui ne manque jamais ici. Première impression très bonne, parce qu’ils passaient les SPICES GIRLS (vous moquez pas, je sais que vous les aimez aussi).  Puis direction la plage elle-même, qui n’est pas vilaine, en tous cas très clean.

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ça ne se voit pas mais cette bestiole était énorme


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Saucisses knacki bonjour

Il faisait très beau, donc en aventurières téméraires on a voulu tester l’eau. Bien mal nous en a pris, car elle était vraiment très froide, impossible d’y tremper le nombril. Je crois qu’un mythe s’est brisé pour moi ce jour-là ; quand on m’avait dit que l’Océan Pacifique était réputé pour être plutôt frisquet, je n’y avais pas vraiment fait attention. Et bien voilà, maintenant je le sais, CA PELE SEVERE. Enfin je pense aussi que ça dépend des plages, de la période de l’année, tout ça, mais en tous cas n’espérez pas une eau à 25 degrés.

Autre souci : les algues. L’eau était vraiment sale, pas à cause de la pollution mais à cause de ces fibres sournoises qui adorent s’enrouler autour de vos mollets. Du coup après chaque vague on voit tout le monde secouer ses pieds pour s’en défaire, dans une étrange chorégraphie, avec les lions de mer en fond sonore (on n’est pas allés les voir, une autre fois certainement).

Pas de grosse baignade, pas de montagnes russes… Et personne pour nous apprendre à surfer (je travaille sur la question). Par conséquent nous nous sommes adonnées à notre passe-temps favori : prendre des photos !

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Carolin, Eva et moi 🙂

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Les pin-ups 😉

Voili voilou, au final Santa Cruz est un endroit sympa pour s’aérer une journée et profiter de la plage, même si je pense qu’on peut trouver mieux en Californie. A part un frozen yogurt sur le chemin (OUI ENCORE), nous n’avons pas visité la ville, qui vaut peut-être le coup (une mission, comme dans presque toutes les villes californiennes, ou encore le musée du surf, peuvent se visiter).

Comme on m’a reproché de finir mes articles sans bonus (coucou Alinou ♥), j’ai cherché des infos sur la ville, et j’ai trouvé la mascotte la plus ridicule du monde, à savoir celle de l’équipe de basket. Pensez à un animal useless, répugnant et pas du tout impressionnant. Et vous obtenez…

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… La LIMACE. OUI. Un jour, une équipe de basket s’est dit « tiens, on va choisir un animal bien impressionnant. Soyons les Slugs de Santa Cruz » ! L’histoire ne dit pas la quantité de substances illicites englouties ce jour-là. Le résultat, c’est Sammy the Banana Slug. C’est déjà assez énorme en soi (ou alors c’est moi qui me réjouis d’un rien). Mais il y a toute une histoire, que vous pouvez trouver sur le site officielle de cette mascotte incongrue, en gros les dirigeants voulaient le lion de mer comme emblème, parce que ça fait plus sérieux, mais il y a eu toute une lutte des étudiants pour garder Sammy the Banana Slug, qui est régulièrement nommé parmi les meilleures mascottes d’université (oui, il y a des classements pour ça). Voilà, c’était une histoire absolument useless, que je me devais donc de vous faire partager. Ne me remerciez pas.

Downtown San Jose and SJSU

Avant tout, les dernières nouvelles sont que j’ai « emménagé » dans ma chambre (partagée) sur le campus, que les cours ont commencé et que tout va bien ! Tellement bien que je suis déjà en retard de 10 jours pour ce blog (hum). Je suis de sortie presque tous les jours/soirs, entre shopping, beer pong, sport et tout le tralala.

Mais avant de vous raconter tout ça, je vais essayer de faire les choses dans l’ordre pour ne pas trop me perdre, donc voilà, il y a maintenant 10 jour, visite de Downtown San Jose. Downtown voulant dire le centre, pour les incultes (non mais je vous aime, partez pas).

Jusque-là, je n’avais vu que le campus, qui est dans le centre, mais en arrivant par des quartiers un peu pourris au Sud. Donc j’avais un peu peur que toute la ville soit comme ça, or j’ai eu une bonne surprise en allant me balader dans le centre. Tout est grand (tout est grand aux Etats-Unis d’ailleurs) et clean, et beau si on aime le style américain. Je veux dire par là que vous ne trouverez pas de vieilles pierres, de centre historique à la française… Donc ce sont plutôt des buildings, pas forcément très grands d’ailleurs. Et puis des palmiers, parce qu’on est en Californie tout de même ! Il manque tout de même quelques espaces piétons…

[#modeprofON]. Pour ce qui est de l’histoire de la ville, on pourrait penser qu’elle est riche, puisque San Jose fut la première ville fondée en Californie (1777). Mais en réalité, il n’y a pas grand-chose à dire, si ce n’est qu’elle est la capitale de la Silicon Valley.

Ce nom ne doit rien à l’attrait des américaines pour les prothèses mammaires, mais à l’informatique, silicon signifiant silicium, un composant essentiel des puces électroniques (vous vous coucherez moins bêtes ce soir). Le Routard décrit la Silicon Valley comme « un pôle de haute technologie couvrant une surface de 400 km² ». Cela explique qu’on y trouve les sièges sociaux de Facebook, Google, Apple et tous leurs petits copains. A San Jose précisément, on peut trouver Adobe et eBay.  Si vous voulez toute l’histoire de la Silicon Valley, la bulle internet et tout ça, Wikipedia est votre ami [#modeprofOFF].

Maintenant place aux photos ! D’abord le campus, qui est juste trop cool. C’est une ville dans la ville, avec son hôpital, sa salle de concert, sa piscine olympique, son stade de 30.000 places, plusieurs endroits pour manger (évidemment)… Awesome ! Et puis c’est piéton, donc c’est plutôt agréable d’avoir un espace sans voitures, bien trop rare ici. Allez zou, regardez comme il envoie du pâté mon campus :

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Mon chez-moi 😀

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Tommie Smith et John Carlos, auteurs du poing ganté de noir aux Jeux Olympiques de Mexico (1968), étaient en effet à SJSU ! D’où l’installation de cette statue en 2005. Anecdote racontée par une étudiante d’ici : ce geste a été tellement mal pris par une partie des blancs, qui en gros pensaient que c’était contre eux (et qu’on allait leur voler leur pain au chocolat pendant le ramadan), que l’équipe d’athlétisme a été supprimée et qu’elle n’a jamais ressuscité depuis.

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Pas dégueu, hein ? En tous cas ça change tellement de Sciences Po Lille, haha. Bon maintenant photos en vrac de Downtown San Jose :

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Drapeau des USA, de la Californie et de San Jose

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Le siège d’Adobe

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Le Tech Museum

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Cette photo moche n’a que pour but de montrer que parfois, depuis la ville, on voit les collines alentour

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Hôtel démesuré

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A bientôt bande de gens 🙂

« C’est bien beau tout ça, mais tu vas faire quoi là-bas ? »

J’aurais aussi pu appeler cet article « Les cours », mais c’était moins fun. Je vous préviens ce n’est pas un article passionnant (je ne suis pas sûre que les autres l’étaient, d’ailleurs)(bref), c’est plutôt pour ceux qui veulent vraiment savoir ce que je fais en détail (coucou Panousse & Manoune, je sais que vous me lisez héhé). Donc qu’est-ce que je vais faire de l’autre côté du monde ?

Sciences Po Lille, où j’étudie, nous « force » à partir à l’étranger pour faire notre 3e année (parce qu’on a pas assez de place dans les locaux tous pourris, haha). On nous laisse le choix pour cela : un an d’études dans une université partenaire (et non, on ne part pas où on veut) ou un an de stage, qu’on se débrouille pour trouver. Honnêtement chercher un stage ça demande du temps et de la motivation, ce qui me manquait un peu. Et ça peut être très décevant si on ne trouve pas ce qu’on souhaitait. Dans ce cas-là, on se retrouve en université, parmi celles qui restent (qui n’a jamais rêvé de passer un an à Louvain ?), et c’est bien balot de s’être embêté à avoir un bon classement en première année. Et puis même si, à mon avis, un bon stage est méga-enrichissant et peut faire la différence sur un CV, voir comment se passent les études ailleurs et pouvoir comparer, c’est pas mal non plus. Donc voilà, San Jose State University.

Le choix des cours s’est fait autour du mois de juin je crois. Ça se présente de la même façon qu’un site marchand, on a une liste de cours, et on met ceux qui nous plaisent dans notre « shopping cart » (panier quoi). Pour chaque cours, il y a éventuellement plusieurs horaires disponibles, et c’est vous qui choisissez. Ça permet de se faire un emploi du temps sur mesure. Personnellement tous mes cours n’étaient disponibles qu’à un seul horaire, donc je n’ai pas vraiment eu le choix. Mais je m’en sors très bien puisque je suis en week-end le jeudi à 10h15. J’avais pour objectif d’avoir au moins un week end de 3 jours, pour pouvoir voyager un peu plus loin que San Francisco. La Californie, c’est grand, les distances et durées de trajets sont longues, donc je pense que c’est nécessaire.

Au niveau du choix des cours, c’est EXTREMEMENT varié. C’est une université américaine, c’est-à-dire que toutes les filières sont sur le même campus. Pas de fac de lettre, fac de sciences, fac de droit comme en France, ici tout le monde est mélangé. J’avais donc un immense choix, genre un cours sur Martin Luther King ou plein de cours de gender studies. On peut même prendre un sport en cours, je sais qu’il y a plusieurs internationaux qui ont choisi un cours de kayak… Mais Sciences Po Lille demande à ce que les cours qu’on suit correspondent un minimum à notre cursus, les bougres.

Je devais prendre 4 cours, et j’ai choisi :

–          Globalization (=mondialisation. J’ai notamment pris ce cours car il est apparemment axé sur les effets néfastes de la mondialisation sur les pays pauvres et/ou en développement, donc c’est bien ce qui m’intéresse. (Coucou mon papa milite chez ATTAC et ça commence à se voir héhé))

–          Economy of development (= économie du développement. Même si j’avais juré que jamais ô grand jamais je ne prendrai de cours d’éco, eh bien il se trouve que c’est pile dans le domaine qui m’intéresse et vers lequel je vais peut-être m’orienter. Donc bon, voilà, Mathilde a choisi un cours d’éco de son plein gré – DINGUE).

–          Current political issues (=questions politiques actuelles. Le contenu du cours change chaque semestre. Le but n’est pas d’avoir un cours pour m’informer des questions politiques actuelles (quoique, peut-être que je ne sélectionne pas les infos de la même façon que les Américains), c’est surtout de voir leur point de vue à eux sur certaines questions)

–          International organization and NGOs (= OI et ONG. Là encore, c’est dans le mile par rapport à ce que j’envisage pour plus tard)

Le choix n’a pas été simple… Mais ce qui est bien, c’est qu’au 2e semestre il ne sert à rien de reprendre les mêmes cours car ça sera exactement la même chose (sauf pour le 3e, si vous avez tout suivi). Donc ça permet de prendre 8 cours, et les choix sont donc un peu moins douloureux. Je suis quasi-certaine de prendre le cours de MUN au 2e semestre (pas possible au 1er). Le MUN = Model United Nations, c’est-à-dire qu’on joue à l’ONU (en gros). Ça existe à Sciences Po Lille, mais c’est une assoc’ qui s’en charge, et cela s’ajoute aux cours. Alors que là, il y a carrément un cours pour être sûr qu’on joue à l’ONU comme les vrais. So cool. Si vous voulez en savoir plus, Wikipedia est votre ami (ici).

Il y a beaucoup de cours qui ne durent qu’1h15, donc même quand on les a 2 fois dans la semaine, le volume horaire est peu important. Voilà mon emploi du temps, pour vous faire rêver un peu… Certains l’ont déjà vu sur Facebook, mais j’aime bien remuer un peu le couteau dans la plaie pour ceux qui sont partis dans les mauvais pays (ne me remerciez pas).

emploi du temps

C’est clair que ça change de Sciences Po Lille

Alors oui, 10h de cours par semaine c’est peu, mais il y a en contrepartie beaucoup de travail à la maison. En fait le système américain est conçu ainsi pour que les étudiants puissent payer leurs études (qui coûtent un rein et la peau de son séant). Donc peu d’heures de cours, mais du travail quand même, par exemple certains profs demandent de lire quelques chapitres d’un livre chaque semaine. Bon, on m’a dit que niveau travail SJSU était très cool et qu’on avait facilement de bonnes notes, on verra bien.

Cheers !

PS : Je commence déjà à prendre du retard dans ce que je dois raconter, mais que voulez-vous, il y a beaucoup à faire ici ! Donc les dernières nouvelles sont que j’ai « emménagé » dans ma chambre (partagée) sur le campus, et que tout va bien (promis un article là-dessus bientôt… Bon peut-être pas bientôt, mais disons un jour). Je suis d’ailleurs une des seules parmi les étudiants internationaux à ne pas avoir le mal du pays… Et bien tant mieux j’ai envie de dire !